Téva : On se définit comme un groupe de rock-indé, mais Juju notre bassiste n’aime pas trop ça, alors on rajoute cold-wave. Notre réalisateur sur l’EP, Manila Kiddo, a utilisé le terme « cool cold wave ». J’aime bien aussi.
Ivan : Baï-Kal c’est 5 mecs trentenaires dont le hasard a fait partager une belle histoire d'amitié avec de la musique dedans.
Rodolphe : Oui c’est une sorte d’alchimie qui permet de transformer nos différentes expériences et nos blagues plus ou moins douteuses en une musique qui nous plaît et qui nous ressemble.
Ivan : Baï-Kal c’est 5 mecs trentenaires dont le hasard a fait partager une belle histoire d'amitié avec de la musique dedans.
Rodolphe : Oui c’est une sorte d’alchimie qui permet de transformer nos différentes expériences et nos blagues plus ou moins douteuses en une musique qui nous plaît et qui nous ressemble.
2. Depuis combien de temps Baï-Kal existe-t-il ? Comment vous êtes-vous rencontrés ?
3. Qui est à l'origine de Baï-Kal ?
Bertrand : A l'origine de ce projet, il y a les deux frangins Julien (basse) et Ivan (guitare) qui désiraient remonter un groupe ensemble sans réelles frontières définies. Et après plusieurs essais avec différents musiciens, l'embryon Baï-Kal se forme à 3, avec moi qui les rejoins en Juillet-Aout 2007. On a travaillé sur les premières compositions afin de proposer début 2008 de la matière au futur chanteur, Téva. Avec Téva, les premières compositions commencent à bien tourner mais le style se cherche encore. Pour faire évoluer notre univers, on s’est dit qu’il nous manquait un clavier. Et après nous avoir supplié à genoux, Rodolphe, qui est accessoirement mon cousin et un très vieux pote des deux frangins, nous a rejoint début 2011. Et ça le fait !
Rod : Depuis le temps que je voulais jouer avec le cousin et les deux frangins... J’ai bien monté le truc !
Ivan : Ce qui fait que Baï-Kal continue à suivre son chemin depuis quelques années, ce sont les liens humains qui rassemblent le groupe, même si on arrêtait Baï-Kal, le groupe serait toujours vivant !
Julien : Ivan a raison... Ça me donne envie de chialer.
Rod : Depuis le temps que je voulais jouer avec le cousin et les deux frangins... J’ai bien monté le truc !
Ivan : Ce qui fait que Baï-Kal continue à suivre son chemin depuis quelques années, ce sont les liens humains qui rassemblent le groupe, même si on arrêtait Baï-Kal, le groupe serait toujours vivant !
Julien : Ivan a raison... Ça me donne envie de chialer.
4. Pourquoi Baï-Kal ?
Bertrand : On cherchait un nom qui reflète le côté froid et mélancolique de notre musique. Le nom de ce grand lac russe gelé, la moitié de l'année, nous a semblé correspondre. Sinon pour la séparation en deux du nom, c'est tout simplement parce que nous n'étions pas les seuls à avoir eu cette idée pour nommer notre groupe.
Téva : On ne voulait pas un nom en « THE ... ». On souhaitait quelque chose de plus direct.
Ivan : En tous les cas c'est toujours une galère de trouver un nom de groupe, notre première idée était « Good Cop / Bad Cop » ça sonnait sympa mais...
Rod : Connais pas...
Téva : On ne voulait pas un nom en « THE ... ». On souhaitait quelque chose de plus direct.
Ivan : En tous les cas c'est toujours une galère de trouver un nom de groupe, notre première idée était « Good Cop / Bad Cop » ça sonnait sympa mais...
Rod : Connais pas...
5. Qui écrit ? Qui compose ?
Bertrand : Nous n'avons pas vraiment de règles pour composer. Il y a 2 ou 3 morceaux que nous avons repris du répertoire de Téva (qui avait un projet perso et composait des chansons folk de son côté) mais en général l'un d'entre nous arrive avec une petite idée en tête, un riff de guitare, une ligne de basse.
Julien : Une basse-batterie qui nous fait bouger les pieds et la tête, comme sur Schizophrenic.
Julien : Une basse-batterie qui nous fait bouger les pieds et la tête, comme sur Schizophrenic.
Bertrand : On développe si ça nous plaît. Sinon, et c’est souvent le cas, le morceau nous vient pendant une impro. Il nous est même arrivé de composer en échangeant nos instruments. Tout le monde participe à la composition et ne se cantonne pas seulement à son instrument. Nous échangeons beaucoup sur les parties de chacun, ce qui nous plaît ou ne nous plaît pas, ce qu'il faudrait faire, bref nous sommes critiques les uns envers les autres mais c'est toujours constructif. Et comme il n'y a pas de problème d'égos dans Baï-Kal tout se passe très bien !
Pour l'écriture c'est plus simple, Téva écrit tous les textes de nos chansons.
Rod : C’est assez instinctif, il arrive même que des notes de synthés fassent partir une impro. Et oui tout arrive.
6. Votre premier clip "Happy Hours" a été réalisé récemment. Pouvez-vous nous en parler ?
Bertrand : C'est Téva qui a réalisé ce clip et Benoît Dartigues, un de nos amis, qui a joué dedans. Happy Hours est le titre phare de notre EP (c'est même son titre tout court) mais pour diverses raisons nous voulions faire un clip pour la chanson Dublin. Quand Téva a visionné les rush avec le titre Happy Hours ça a tout de suite collé. Lorsqu'il nous a montré la première ébauche nous avons tous approuvé son choix !
Dans ce clip on suit un type que l'on voit (presque) toujours de dos, capuche sur la tête, et qui court à travers les montagnes, sur les bords de mer, dans les champs. On ne sait pas vraiment pourquoi il court, on sait juste qu'il a fait un grand feu et brûler ses affaires. Est-ce qu'il plaque tout parce qu'il ne supporte plus sa vie ? Est-ce qu'il vient de tout perdre et veut fuir un présent trop douloureux ? Est-ce qu'il vient de commettre une grosse erreur et veut se purger ? A vous de voir ! Mais plutôt que tenter de véhiculer un message, ce clip est surtout basé sur l'esthétique, un homme seul face à la nature.
Téva : Mon idée de départ était de suivre un boxeur qui part faire son footing, et qui ne s’arrête jamais. J’aimais l’idée de suivre quelqu’un qui a l’habitude de se battre mais qui un jour fuit. Le texte de « Happy Hours », c’est un soldat qui écrit à sa mère et à son meilleur ami pour dire qu’il n’est plus vraiment celui qu’ils ont connu. Et sinon, j’adore Forrest Gump !
Rod : Je trouve qu’on ne parle pas assez du cul du coureur fou... C’est pourtant le sommet du clip.
Dans ce clip on suit un type que l'on voit (presque) toujours de dos, capuche sur la tête, et qui court à travers les montagnes, sur les bords de mer, dans les champs. On ne sait pas vraiment pourquoi il court, on sait juste qu'il a fait un grand feu et brûler ses affaires. Est-ce qu'il plaque tout parce qu'il ne supporte plus sa vie ? Est-ce qu'il vient de tout perdre et veut fuir un présent trop douloureux ? Est-ce qu'il vient de commettre une grosse erreur et veut se purger ? A vous de voir ! Mais plutôt que tenter de véhiculer un message, ce clip est surtout basé sur l'esthétique, un homme seul face à la nature.
Téva : Mon idée de départ était de suivre un boxeur qui part faire son footing, et qui ne s’arrête jamais. J’aimais l’idée de suivre quelqu’un qui a l’habitude de se battre mais qui un jour fuit. Le texte de « Happy Hours », c’est un soldat qui écrit à sa mère et à son meilleur ami pour dire qu’il n’est plus vraiment celui qu’ils ont connu. Et sinon, j’adore Forrest Gump !
Rod : Je trouve qu’on ne parle pas assez du cul du coureur fou... C’est pourtant le sommet du clip.
7. Ce dernier a été réalisé et mixé par Manila Kiddo. Pouvez-vous nous expliquer votre rencontre et collaboration ?
Ivan : C'est Téva qui l'a rencontré à travers ses différents projets de réal. La finalisation de notre EP était en standby et Angelo (Manila Kiddo) est arrivé au bon moment pour nous aider à finaliser notre travail.
Téva : J’ai rencontré Angelo, sur le tournage du clip de The Yolks « Digital Days ». Il était venu nous filer un coup de main pour la figuration. Il a du coup, un peu forcé, décroché le rôle du photographe dans ce clip ! Et puis voyant que le mixage de notre EP n’avançait plus, je l’ai contacté et il a accroché rapidement. On a mis un peu de temps à accepter qu’il « triture » nos morceaux, mais on a appris à bien collaborer au fur et à mesure. Au final, il a su donner du relief à nos morceaux. Manila Kiddo c’est une vraie plus value sur notre EP. La suite devrait s’écrire avec lui à nos côtés !
Téva : J’ai rencontré Angelo, sur le tournage du clip de The Yolks « Digital Days ». Il était venu nous filer un coup de main pour la figuration. Il a du coup, un peu forcé, décroché le rôle du photographe dans ce clip ! Et puis voyant que le mixage de notre EP n’avançait plus, je l’ai contacté et il a accroché rapidement. On a mis un peu de temps à accepter qu’il « triture » nos morceaux, mais on a appris à bien collaborer au fur et à mesure. Au final, il a su donner du relief à nos morceaux. Manila Kiddo c’est une vraie plus value sur notre EP. La suite devrait s’écrire avec lui à nos côtés !
8. Si vous deviez décrire votre univers musical en un seul mot. Que diriez-vous ?
Bertrand : Un cocktail mélanco-énergétique, avec de la glace pilée.
Téva : Je trouve Berty très inspiré aujourd’hui.
Téva : Je trouve Berty très inspiré aujourd’hui.
9. Un album est-il en préparation ?
Ivan : On l'espère ! On compose pas mal en ce moment mais aucune date d'enregistrement n'est encore prévue. Nous voulons sortir un deux titres durant cette année et prendre du recul pour préparer notre prochain enregistrement. Pourquoi pas préparer un deuxième clip aussi !
10. Avez-vous des dates de concert de prévues ?
10. Avez-vous des dates de concert de prévues ?
Julien : Jouer live est notre objectif 2012. Pour l'instant une date de prévue à Paris, le 08 Mai au Pop-In avec A Light Goes Out. On espère que d’autres dates vont suivre prochainement.
11. Un message à faire passer pour les personnes qui ne vous connaissent pas ?
Ivan : Venez jetez une oreille et si on vous accroche faîtes tourner au max... plus on est fou !
Téva : N’ayez pas peur…
Bertrand : Votre vie va enfin commencer !
Téva : Berty est décidément en pleine forme.
Marie Conte.
Téva : N’ayez pas peur…
Bertrand : Votre vie va enfin commencer !
Téva : Berty est décidément en pleine forme.
Marie Conte.
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